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Solar Ranks
7 janvier 2010

(Fête martienne)

 

Mars – chez Zdenka et Issa. – La fête en l’honneur de la première pilote Chimpe.

 

Le Diable martien s’inclina profondément devant les nouveaux arrivants. Ses cornes splendides, spiralées en position bélier pour la révérence, furent adroitement remises en position bouc par ses longues mains. Lorsqu’elles furent redressées, un large rictus rieur orna sa face de faune.

 « Enchanté ! Veuillez-vous donner la peine d’entrer, Ô invités ! ». Une fine vapeur translucide sortait des commissures de sa bouche quand il parlait. Ses narines frémirent et il se gratta vivement le nez du bout de la queue.

 Zoun et la famille de Borte au grand complet entrèrent dans le Terrier où ils venaient pour la première fois de leur existence. Les plans du château des Sénateurs étaient toutefois réédités périodiquement sur divers supports et sous divers formats. Y compris en hologrammes comme la créature qui les accueillait en ce moment. Sauf que le Diable…enfin, son opérateur, disposait d’une large autonomie de mouvements et de sa liberté de parole.

 « On peut passer par quelques Biotopes ? » Demanda donc le petit-fils de Borte.

 « Si vous voulez... A propos je m’appelle Drok. » Répondit l’holo en levant les mains paumes en l’air d’un geste las. Le Diable les précédait sans se retourner. Il soupira en secouant le mufle de droite à gauche et obliqua vers un sas après le tunnel vestibule. Afin de se donner le temps de chercher ses marques pour l’ouverture à distance du sas qu’il n’avait pas prévu d’ouvrir initialement, l’opérateur fit s’accroupir la créature en face de l’enfant. Ce dernier lui passa la main sur le museau. Drok était un holo tridi dernier cri, son revêtement possédait une texture fort bien imitée de celle d’un être corporel.

 « Et toi tu t’appelles comment jeune vert ? » Dit-il. La vapeur sortait à présent de ses naseaux.

 « Ça ne te regardes pas Diable Drok ! » - Le gronda le gamin – « Comment tu fais pour avoir une peau aussi réaliste ? »

 « Cela : ça ne te regardes pas, toi, jeune humain ! » Asséna Drok avant de se relever et de faire mine d’ouvrir lui-même le sas.

 Il existait bien un parcours d’entrée vers la zone Ruche qui passait par quelques micro cavités bio formées ici. L’opérateur reprit le contrôle total de sa créature et passa d’une humeur lasse à un modeste enthousiasme légèrement sourcilleux. Drok entra le premier et au passage adressa au groupe une information sur le planning.

 « Si les adultes ou les enfants le désirent, nous organisons des visites de biotopes avant le souper. »

 Zoun, fatiguée du voyage, regardait la qualité des végétaux ici avec une nette poussée de réprobation envers ceux qui pouvaient ainsi entretenir de telles splendeurs. Le Diable martien Holo également, lui tapait sur le système.

 « C’est vous qui accueillez tous les invités, Drok ? » Questionna t’elle à haute voix.

 Les sept membres de chair et d’os de leur groupe suivaient l’holo sur une large sente environnée de petits arbres le long desquels s’enroulaient des végétaux. Lianes, lierres, fleurs, ravissaient leurs yeux et embaumaient l’air. Des trouées dans cette voûte végétale laissaient admirer des prés ou d’autres minuscules paysages. Zoun la biologiste, fille de biologiste, savait qu’ils étaient dans la FT 4, qu’elle couvrait huit hectares sur une forme allongée, que les animaux ici étaient des rongeurs, des batraciens, des oiseaux (qu’elle entendait piailler au loin, dérangés par leur irruption. ), des herbivores nains, etcetera etcetera du même acabit.

 « Plutôt deux fois qu’une ! Manquerait plus que cela de faire de la discrimination entre les invités, madame. » Répondit l’opérateur par le truchement de Drok.

 Zoun sourit intérieurement. La déontologie artistique existait donc encore sur Mars ! Les fabricants et les manipulateurs d’hologrammes martiens étaient renommés. L’industrie holo verte rapportait un gros paquet de devises terriennes à Mars, depuis sa naissance au moins. Finalement l’opérateur de cet holo lui plaisait. Elle passa une main sur son crâne lisse. Le sas Ruche de la cavité était, bien sûr, grand ouvert, pile à leur sortie de la cavité.

 « Vous anticipez bien, qui que vous soyez…Vous prenez cher ? » Dit-elle, espiègle, au Diable en franchissant le sas.

 « Cela dépend de qui il s’agit – Chuchota tout bas Drok en se penchant à son oreille – Ici, par exemple, je suis très cher. Ailleurs, beaucoup moins, croyez-moi. »

 Zoun cessa son manège. Car elle avait retrouvé sa belle humeur et parce que parler trop longtemps en s’adressant directement aux opérateurs d’hologrammes, surtout en présence d’enfants, était impoli. Ils suivirent le « Diable » jusqu’à leur vaste chambre et s’y installèrent.

 

Borte et sa famille allèrent visiter les biotopes, encadrés par des holos et deux accompagnateurs humains. Zoun alla flâner dans la Ruche, animée à cette heure, vues les festivités en cours. Quelques commerces forains s’étaient même installés de ci de là. Issa et Zdenka en avait convié une trentaine. Ils ne prélevaient qu’un tout petit pourcentage sur leurs ventes. La fête devait s’étaler sur une dizaine de jours. Les habitants habituels de la Ruche, au nombre d’un petit millier, se mélangeaient avec les invités dans une joyeuse animation. Les holos tridi venaient parfois se mêler aux conversations puis repartaient leur chemin.

 

« Beaucoup de Diables parmi eux, décidément. » - Constata Zoun. Elle croisa quelques amis et ils allèrent vers les grands salons, où le souper ne serait offert  que dans deux heures. Un Clan Surfacier au grand complet campait dans la micro cavité qui y menait, une mini prairie steppique. Les gosses en bas âge couraient partout en petites bandes. Quelle ne fut pas la surprise de Zoun d’apercevoir parmi eux les petits enfants d’Haskar, quatre d’entre eux en tous cas. Les équipes de Taupes avaient repris leurs postes et leur ouvrage, le creusement de nouvelles Cavités battait son plein. La communauté Verte, malgré les lois sur la famille, avait repris son accroissement démographique. Ils étaient presque un million à présent à vivre et travailler sur Mars.

 « Excusez-moi – Lança t’elle à ses amis – Je vous rejoins plus tard. Continuez sans moi. »

 Elle alla tranquillement embrasser les enfants Chimps. Et s’assit avec eux.

 « Vous êtes là depuis longtemps ? Au château je veux dire. » Demanda leur Tante Zoun aux deux plus âgés.

 « On est arrivés depuis hier, Zoun. ». Répondit la jeune ado Chimpe de sept ans et demi.

 « Je n’ai pas encore croisé vos grands-parents. Si vous les voyez avant moi, dites leur que je suis arrivée s’il vous plait. Okay ? ». Dit-elle avant de se relever.

 « Okay Tante. By bye. ». Lui assurèrent les deux plus grands qui avaient une taille parfaitement adulte avec cette jeunesse de traits sur le visage que les Chimps Amélios d’ici conservaient jusqu’à environ 15 ans.

 ……Plus haut……Dans les appartements privés………….

 « L’invitée d’honneur sera là quand ? ». S’enquit un Chimp plutôt ventru habillé d’une longue tunique chamarrée qui était un des Patrons de Guilde d’artisans Chimps.

 « Elle arrive, elle arrive, Maître, ne vous en faites donc pas. Elle sera là demain assurément. » 

 Eboshi Takuzawa avait quitté ses fonctions de psychiatre clinicienne, à Schkoklan, comme du reste ailleurs. Elle se consacrait maintenant entièrement au Parti Communautaire Vert. On trouvait difficilement meilleure qu’elle, d’habitude, pour amadouer une petite foule. Pour l’heure, Eboshi elle-même trouvait que ce n’était pas son opinion. Elle avisa Willario qui passait entre les tables au fond du hall, suivi par un Serguei avec sa mine des mauvais jours.

 « Will ! » Appela t’elle d’une petite voix stressée.

Le long Willario Somson, au son de cette voix fluette, poussa d’un geste discret Serguei vers la porte du fond en lui glissant un mot, et marcha hardiment à sa rescousse. Il vint lui faire la bise et resta à ses cotés pour la suite de cette réunion impromptue de convives de marque.

 « Mes amis, mes amis. - Will introduisait invariablement ses harangues par ces mots – Mademoiselle Barnes n’est pas souffrante, encore moins introuvable. Elle reviendra au Terrier d’ici demain je peux vous l’assurer. Le souper de ce soir sera présidé par le Sénateur et par Sire Haskar et son ex femme. Nous vous prions instamment de vous garder de toute alarme, et euh….de ne pas céder à une panique qui aurait des conséquences négatives sur le bon déroulement de l’évènement en cours. Vous pouvez faire état de la présente réunion d’information, mais euh…n’en faites pas une histoire de place publique auprès des autres invités. Je crois avoir terminé. Merci mes amis et à ce soir pour le repas. Venez Docteur.»

 Somson prit la main d’Eboshi, l’emmena jusqu’à la porte de sortie par laquelle ils s’engouffrèrent et disparurent. Eboshi s’adossa à la porte une fois fermée.

 « Merci Will. Issa m’avait chargée d’annoncer l’absence de Zdenka et de Tsourh aux invités.»

 « Y’a pas de quoi. Vous savez Eboshi, si l’on m’annonçait la mort d’un ami ou d’un membre de ma famille proche resté sur Terra, je serais comme les autres, ce serait un lien avec notre planète d’origine qui casserait. Et la plupart de ces gens derrière la porte, pour ce qui est des humains, réagissent de même quand le cas se présente. Lorsque Father est mort, je me suis senti presque mûr pour demander un petit séjour à Schkoklan, même si vous n’en êtes plus la Directrice, ma chère. Il faut que j’aille aider le Sénateur, Sire Haskar et Dame Houri à se préparer au souper. Voulez-vous venir et m’aider à votre tour ?»

 « Ce qu’il y’a de bien avec ce curieux personnage, c’est que en dehors des questions politiques et morales, Willario fonctionne comme un animal à sang froid. ». Songea Eboshi.

 « Vous êtes gentil de me le présenter de la sorte. Je crois que je vais plutôt monter voir où en est la situation avec Zdenka, Will. »

 « Fort bien. Faites à votre guise. A toute à l’heure alors. »

 La cape de Willario s’éloigna vers le fond du couloir. Eboshi, toujours appuyée sur la porte attendit qu’il ait disparu et alla prendre l’ascenseur pour les trois étages particuliers d’Issa et Zdenka, à mi hauteur de l’édifice rocheux.

 …………………………………

 Le grand Willario Somson, co-président fondateur du Parti Communautaire des Verts martiens à l’assemblée d’Al Qahra III, essayait de récapituler la chaîne des évènements du jour, dont la liste s’allongeait comme une éponge neuve balancée dans un bain d’eau tiède.

 « À l’annonce de la mort de Trajan, faite par Issa après le repas de ce midi, Zdenka Placek a tenté de renvoyer toutes les personnes  présentes dans leur grand salon - Donc nous -  Sir Issa, conscient de la présence de 2400 personnes au château en ce moment, leur avait demandé de rester. Sur quoi l’ex Protectrice de l’ex Directoire martien a commencé à balancer des objets à la tête de son mari en le traitant d’épithètes que la morale, même sur Mars…euh… réprouve assez en somme. Elle est ensuite allée s’enfermer dans sa suite privée et a déclaré par comm interne ne plus vouloir voir qui que ce soit en dehors de Tsourhna. Mademoiselle Tsourhna resta discuter avec nous durant…euh…je ne me souviens plus. La charmante jeune Dame décréta que rester disponible auprès de sa mère lui paraissait plus important que de présider en personne au repas de ce soir, et…euh… Je n’en sais pas plus, j’étais parti chercher Sir Serguei à la demande du Sénateur. Evidemment, s’il fallait tenir compte de ce genre d’aléas imprévus à l’avance…Euh....liés aux Facts of Life…Tels le décès tragique d’un proche aimé…Eh bien....euh… Plus personne n’organiserait aucun grand évènement collectif d’envergure.  Ce qui serait désastreux !»

 …………Plus haut, suite personnelle de Zdenka……….. 

 « Je me sens déjà plus calme Tsourh, vas-y donc toi. » Disait la Sénatrice Plackova à sa fille.

 « Non Mère. De toutes façons à l’heure qu’il est mon absence a déjà été annoncée aux convives. Voulez-vous rester un peu seule ?». Dans l’absence de réponse de sa mère adoptive, la jeune femme Chimpe passa dans la pièce à coté.

 Zdenka se leva et vérifia sur le Vaev de sa suite les caméras de l’appartement particulier. « Tiens, ils sont même allés chercher Serge. » - Se dit-elle. Elle éteignit l’Unité centrale. Tsourhna mangeait un petit en-cas dans la kitchenette. « Ils ont peur que je me suicide. » - constata Zdenka pour la troisième fois depuis quatre heures. « Non ! Ils ont peur que La Sénatrice…L’ex Protectrice…L’épouse…leurs foutus fétiches sur deux pattes se suicident avec moi ! Or moi, je voudrais juste rester seule - Seule. Et pouvoir choisir de comm en trans système avec Magda le temps qu’on veut, le seul témoin que je supporterais serait ma fille. ».

 Tsourhna et Zdenka pleurèrent encore une longue heure ensemble et s’endormirent comme des masses sur le grand lit. Une heure plus tard, Tsourhna, s’éveillant, contempla sa mère terrassée sur place. Mlle Takuzawa avait dit comment ? Elle ne se souvenait pas de l’expression exacte et ne l’avait pas mise en mémo. Ses parents adoptifs, ainsi que nombre de leurs amis, n’étaient pas des Ranks comme les autres, se dit-elle en allant sur le tapis s’étirer.  Ah oui : « fuite dans le sommeil ! » – Avait dit la psy. C’était ces termes là. « Eboshi ne comprend rien à maman. » -décréta t’elle mentalement. Elle vérifia l’heure d’un bref shunt. Elle serait absente en bas pour le souper du premier jour en tous cas, remarqua t’elle.  « Est-ce que mes parents vont divorcer ? » Se demanda Tsourh en se relevant lestement. Elle alla vérifier si Haskar était encore dans l’appartement aux screens Vaev. Maman sortirait en catastrophe un humain s’il entrait, elle n’oserait pas virer un Chimp comme Haskar si elle-même était là aussi. Il ne restait plus que Serguei et trois druidesses – dont une infirmière comprit Tsourh en les regardant attentivement en zoom – qui livraient des parties de tarot vert autour de la table de la cuisine. Ser Zdenka et elle pouvaient vérifier aux caméras l’appartement mais Mère avait verrouillé le retour. En quadrumanie, sans faire plus de bruit qu’un loup, Tsourh alla appeler Haskar en comm audio cryptée. Il devait être déjà au banquet.

 En effet Sire Haskar, la mère de leurs enfants assise à son côté, venait enfin de se poser sur sa chaise. Mettant ses pattes arrières en croisé avec soulagement. Les Chimps appréciaient très modérément les réceptions officielles de type humain. Haskar c’était pire : avec toutes celles qu’ils avaient endurées, elles lui mettaient les nerfs en pelote. Les singes Amélios, eux aussi, savaient commémorer, faire honneur à l’un ou à l’une des leurs, rendre grâce, se recueillir lors d’un deuil. « Franchement les conceptions étaient terriblement différentes et les rituels beaucoup moins ampoulés chez nous ! ». Il regarda son ex femme du coin de l’œil. Elle avait mieux que lui supporté l’épreuve des discours et des applaudissements, arythmiques autant qu’assourdissants. L’appel de Tsourhna lui parvint en Implants audios. Il baissa discrètement un bras le long de la chaise pour récupérer son braç comm. Il l’installa contre son ventre et tapa d’une main en simiesque transcrit α-crypt.

 - Oui, grande – Haskar – s’éclipsera après le banquet.

 - « Ce serait mieux si Serge ne te voit pas entrer je crois, Haskar. »

 - No problemo – Lui pas voir Haskar – pas crainte. Dans deux heures, Mère encore dormir ?

 - « J’en suis presque sûre. Elle est très sonnée. »

 - Haskar demander – Tsourh connaître Trajan sur Terra ?

 - « Oui. »

 - Comment être Trajan ?

 - « C’était un type bien Haskar, vraiment. Bougon, fier, rigolo. Un peu comme toi. »

 - Merci Tsourh – Haskar venir aussi vite qu’il peut – Quite ?

 - « Okay. »

 Le grand Chimp reposa son braç comm et ramenant sa main sur la table, il reprit sa personnalité de Sire Haskar. Houri, profitant de la venue du troisième plat, se pencha vers lui :

 « À qui tu parlais ? » Demanda t’elle à son oreille.

 « À la grande. »

 Houri, ainsi que tous les Chimps qui avaient de l’intérêt pour la vie publique des velus - ce qui représentait l’écrasante majorité du peuple Chimp Vert adulte – savait que Tsourhna était « la grande » (Haskar était « le grand », elle-même était « la dame »). Houri posa son avant-bras sur l’épaule de son ex, approchant ses douces babines de son oreille.

 « Ça va ? Elle tient le coup ? »

 En tapotant du bout des doigts sur son avant-bras, Haskar lui tapa en tactile Chimp :

 - Qui ? – Tsourh ou sa Mère ?

 « Les deux. »

 Haskar se permit un large sourire et ricana doucement babines ouvertes. Houri était décidément une chouette fille, le contraire d’une égoïste. Il posa à son tour un avant-bras sur l’épaule de son ancienne compagne en approchant sa bouche de son oreille.

 « La grande va bien, l’autre déprime à mort. » Puis il tapota en tactile : - Haskar y va - après la bouffe – Houri va à la fête ?

 Les deux Chimps se mirent à rire en agitant leurs têtes. Tant pis si les humains en tiraient des rumeurs d’humains, ils avaient envie de rigoler un coup, doucement, mais tout de suite !

 Le soir même, parties des fêtes organisées un peu partout dans le château, des ondes de rumeurs diverses coururent parmi la communauté verte humaine des invités. De nombreux Chimps en avaient entendu des tonnes. Des Watcheurs présents au Banquet avaient épié toute la scène avidement.  Puisque le braç comm de Sire Haskar était savamment crypté par Ser Fatou Jamsaya en personne – Puisque les humains à part de très rares biotechs ou Vétos spé Primates ignoraient le langage tactile Chimp, duquel les Chimps Verts autant que leurs cousins de Terra évitaient soigneusement de faire état de l’existence même – Puisque les humains étaient balourds sans s’en douter assez, les rumeurs furent toutes plus folles et plus stupides les unes que les autres. Celles qui essayaient de faire un lien entre leur échange simiesque à table au Banquet et l’autre vague de rumeurs – celles qui couraient à propos de l’absence de Tsourhna et de Zdenka ce soir là – étaient les plus drôles et les plus dingos.

 

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Commentaires
Solar Ranks
  • Texte de science-fiction/anticipation. Les siècles prochains l'humanité sera t'elle moins stupide que pendant ceux qui ont précédé ? Quelques parcours humains, animaux et végétaux en 700 pages.
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